Deux articles scientifiques démontrent les avantages des améliorations apportées par DryLyte au polissage des carbures
juin 2 , 2022
Comme cela a été le cas le mois dernier, les
le mois dernier
deux articles scientifiques sur les carbures de tungstène viennent d’être publiés par Elsevier-Procedia CIRP (ISSN 2212-8271). Tous deux sont liés à des avancées significatives dans la finition de surface des carbures cémentés, également connus sous le nom de métaux durs (WC-Co), au moyen de DryLyte, une technologie d’électropolissage à sec créée et brevetée par le groupe d’entreprises susmentionné. En 2021, le processus a été perfectionné pour ce type de métaux. Ce nouvel électrolyte et le procédé lui-même ont été brevetés par Marc Sarsanedas, Guiomar Riu et Joan Josep Roa.
Les études confirment que DryLyte élimine considérablement la rugosité du WC-Co sans effet de lixiviation du liant métallique de cobalt (Co).
Ces articles scientifiques portent sur l’intégrité de la surface à l’échelle submicrométrique après polissage avec DryLyte pour WC-Co. Les deux recherches ont été menées par GPAINNOVA, le département de science et d’ingénierie des matériaux de l’université polytechnique de Catalogne (UPC) et le groupe KLA.
Figure 1. Micrographie en coupe ne montrant aucun effet de lixiviation (à gauche) et micrographie FESEM de la qualité WC-CO (à droite) après avoir été polie à l’aide de la technologie DryLyte® pendant 30 minutes.
Préservation de l’intégrité des carbures cémentés
Le premier article, intitulé “Surface integrity of new dry-electropolishing technology on WC-Co cemented carbides”, porte sur l’électropolissage à sec du WC-Co, une solution de finition des métaux qui permet d’obtenir des surfaces exemptes de corrosion avec une rugosité inférieure à 9 nm. Après avoir étudié l’intégrité de la surface – en essayant de corréler la microstructure rémanente après différents temps d’électropolissage à sec – les chercheurs ont observé une corrélation étroite entre la microstructure résiduelle et l’intégrité de la surface en termes de cartes de dureté et de module d’élasticité.
Parmi ses principales conclusions, l’article souligne que la technologie DryLyte permet de polir le WC-Co, en réduisant la rugosité et en éliminant les défauts post-traitement tels que les grains de WC pulvérisés ou la phase de Co étalée. L’article conclut également que les pièces traitées ne présentent pas d’effet de lixiviationdu liant métallique Co, et prouve que les tests de nanoindentation montrent une corrélation claire entre la microstructure et les propriétés mécaniques.
En 2021, un nouveau procédé basé sur l’électropolissage à sec a été mis au point pour les métaux durs. Le processus en instance de brevet fait partie de la technologie DryLyte® et suppose la solution à la lixiviation du liant de cobalt et à d’autres effets secondaires de la technologie.
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Comportement des particules de WC en termes de dureté
En ce qui concerne le deuxième article, “Small-scale mechanical response at intermediate/high temperature of 3D printed WC-Co”, ce travail est également lié à l’électropolissage à sec du WC-Co. Il s’agit d’une étude nanomécanique d’un WC-Co imprimé en 3D. Au cours de la recherche, une technique de nanoindentation a été mise en œuvre pour analyser les principaux mécanismes de déformation et d’endommagement à différentes températures, de la température ambiante à 600 ºC.
Le document souligne que la dureté est une propriété qui dépend de la température . D’autre part, les particules de WC présentent un comportement anisotrope – c’est-à-dire une propriété d’un matériau qui lui permet de changer ou d’assumer des propriétés différentes dans des directions différentes – en termes de dureté pour des températures inférieures à 500 ºC.
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Pour plus d’informations sur l’électropolissage des métaux cémentés, veuillez contacter l’équipe de GPAINNOVA à l’adresse suivante info@gpainnova.com.
